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Vos projets / Re : Les SATELLITES AUTONOMES : Une solution simple pour la gestion de réseaux.
« le: janvier 10, 2024, 07:27:53 pm »
Implantation des satellites autonomes sur le réseau :
Pour respecter les règles du challenge qui a été proposé, je vais donc reprendre le réseau type qui a été défini et vous montrer comment j’implante les satellites autonomes sur ce réseau et comment ceux-ci vont assurer la mission que l’on attend d’eux.
L’approche des satellites autonomes étant assez différente des approches « classiques » j’ai modifié certains aspects du plans mais cela ne change en rien les paramètres de base ni les contraintes fixées.
Sur le réseau, il faut implanter autant de satellites autonomes qu’il y a de canton. Je précise bien canton et non de zone !
A cette implantation de base, il faut ajouter deux cartes qui sont de simples ESP32 disposant de la communication CAN :
1° - Une carte dénommée « main » car elle assure quelques opérations centralisées sur lesquelles je reviendrai.
2° - Une carte qui fait office de « watchdog ». Le rôle exclusif de cette carte est de s’assurer en temps réel que tous les cartes du réseau sont fonctionnelles et dans le cas contraire, stopper immédiatement toutes circulation de convois pour éviter des accidents.
Dans la mesure où les cartes satellites autonomes s’articules autour d’un bus CAN, la topologie schématique est la suivante :
Je rappelle que le CAN utilise un bus ce qui veut dire que l’on part d’une carte pour entrer dans une autre dont on ressort etc… etc… Aucune architecture en étoile (comme on en trouve avec Ethernet) n’est possible en CAN.
A chaque extrémité du bus doit être disposée une résistance qui idéalement est de 120Ω. Pour n’avoir à y penser qu’une seule fois et éviter des oublis en cas de modification du réseau, je suggère des placer la carte main à l’une des extrémités avec sa résistance de 120Ω et la carte watchdog à l’autre extrémité, elle aussi avec sa résistance de 120Ω. Comme cela, aucune des cartes satellites n’a besoin de résistance.
A partir du plan de réseau imposé, voici l’implantation des cartes satellites ainsi que de la carte main et de la carte watchdog.
Notez que j’ai renommé certaines choses : Pour les satellites autonomes, il n’y a pas de distinction de zones mais seulement des cantons. Pour des raisons de cohérence, j’ai juste changé le préfixe de « z » en « c » (pour canton) mais je n’ai pas modifié la numérotation et j’ai supprimé les zones qui n’ont pas de raison d’être dans l’approche de satellites autonomes.
Tous les signaux ont « s » maintenant comme préfixe, le programme se chargera de déterminer par lui-même les différentes cibles et en modifiera de toutes façons certaines car il ne figure pas dans le plan initial de ralentissement par exemple.
Pour ceux qui se souviennent du Locoduinodrome et des satellites v1, vous retrouvez des choses qui vous sont familières.
Notez qu’à chaque satellite autonome doit être associé une carte de détection Railcom qui pour des raisons de place ne figurent pas sur ce schéma. Ces cartes sont décrites en détail dans cet article : https://www.locoduino.org/spip.php?article334
Dans un prochain post, j’aborderai la notion de « discovery » qui est sans doute l’élément le plus innovant des satellites autonomes qui permet à l’application de construire toutes les liaisons rapidement et simplement et qui permet aussi de créer automatiquement les objets logiciels pour les aiguilles et les signaux.
Christophe
Pour respecter les règles du challenge qui a été proposé, je vais donc reprendre le réseau type qui a été défini et vous montrer comment j’implante les satellites autonomes sur ce réseau et comment ceux-ci vont assurer la mission que l’on attend d’eux.
L’approche des satellites autonomes étant assez différente des approches « classiques » j’ai modifié certains aspects du plans mais cela ne change en rien les paramètres de base ni les contraintes fixées.
Sur le réseau, il faut implanter autant de satellites autonomes qu’il y a de canton. Je précise bien canton et non de zone !
A cette implantation de base, il faut ajouter deux cartes qui sont de simples ESP32 disposant de la communication CAN :
1° - Une carte dénommée « main » car elle assure quelques opérations centralisées sur lesquelles je reviendrai.
2° - Une carte qui fait office de « watchdog ». Le rôle exclusif de cette carte est de s’assurer en temps réel que tous les cartes du réseau sont fonctionnelles et dans le cas contraire, stopper immédiatement toutes circulation de convois pour éviter des accidents.
Dans la mesure où les cartes satellites autonomes s’articules autour d’un bus CAN, la topologie schématique est la suivante :
Je rappelle que le CAN utilise un bus ce qui veut dire que l’on part d’une carte pour entrer dans une autre dont on ressort etc… etc… Aucune architecture en étoile (comme on en trouve avec Ethernet) n’est possible en CAN.
A chaque extrémité du bus doit être disposée une résistance qui idéalement est de 120Ω. Pour n’avoir à y penser qu’une seule fois et éviter des oublis en cas de modification du réseau, je suggère des placer la carte main à l’une des extrémités avec sa résistance de 120Ω et la carte watchdog à l’autre extrémité, elle aussi avec sa résistance de 120Ω. Comme cela, aucune des cartes satellites n’a besoin de résistance.
A partir du plan de réseau imposé, voici l’implantation des cartes satellites ainsi que de la carte main et de la carte watchdog.
Notez que j’ai renommé certaines choses : Pour les satellites autonomes, il n’y a pas de distinction de zones mais seulement des cantons. Pour des raisons de cohérence, j’ai juste changé le préfixe de « z » en « c » (pour canton) mais je n’ai pas modifié la numérotation et j’ai supprimé les zones qui n’ont pas de raison d’être dans l’approche de satellites autonomes.
Tous les signaux ont « s » maintenant comme préfixe, le programme se chargera de déterminer par lui-même les différentes cibles et en modifiera de toutes façons certaines car il ne figure pas dans le plan initial de ralentissement par exemple.
Pour ceux qui se souviennent du Locoduinodrome et des satellites v1, vous retrouvez des choses qui vous sont familières.
Notez qu’à chaque satellite autonome doit être associé une carte de détection Railcom qui pour des raisons de place ne figurent pas sur ce schéma. Ces cartes sont décrites en détail dans cet article : https://www.locoduino.org/spip.php?article334
Dans un prochain post, j’aborderai la notion de « discovery » qui est sans doute l’élément le plus innovant des satellites autonomes qui permet à l’application de construire toutes les liaisons rapidement et simplement et qui permet aussi de créer automatiquement les objets logiciels pour les aiguilles et les signaux.
Christophe