LOCODUINO
Discussions Générales => Présentez vous ! => Discussion démarrée par: corail34 le août 10, 2020, 01:30:24 pm
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Bonsoir,
Me voici, en recherche d'un pilote pour mes motrices.
Vieux ferrovipathe HO (depuis presque 60a), multicarte (> 15 constructeurs, d'Antal à VB)
Jeune aussi nouveau en CDI (Congé à Durée Indéterminé),
avec beaucoup de matériels accumulés à différentes époques: le champignon '80' s'est imposé ... et encore: les essieux des 'vieux' sont à rectifier.
Le plateau du réseau est porté par deux paires d'IPN rallongés à 8m (pas facile à souder) .. mais quel pied .. sans pied porteur au milieu.
Le plateau (8 x 2,8) se constitue de plusieurs couches: amortissement de bruit / plancher / liège sous les voies.
Le roulement repose sur:
- un mixte de voies flexible: Pullman, Peco, Roco, Fleischmann
- d'appareils de voies Fleischmann & Roco avec un zeste de Peco[/i]) pour accoucher de 4 circuits + une navette triage <-> dépôt.
Ces 4 circuits sont imbriqués, à la manière de 4 ovales (ou Os de chien): deux orientés traffic rapide, deux en services de messagerie.
L'entrée piéton dans le local s'effectue par un "Pontlevis" à trois voies: les deux circuits de messagerie se partagent la voie en circulation alternée.
La "navette" réunissant les deux extrémités du pont-levis est en U, circulation alternée, avec une gare de croisement au milieu: elle transporte ainsi le personnel entre le triage marchandise et le dépôt (Plaque Fleischmann).
Ces circuits ne sont pas exactement imbriqués car une gare de triage, une gare de transit, le dépôt, des voies masquées les scindent: l'objectif est le jeu.
Ces voies masquées le sont par un niveau +1 (gare terminale) & servent de tampons ... les rames voyageurs entrant/sortant en FIFO.
Evidement, la densité ferrée n'est pas réaliste mais l'objectif est bien de jouer.
Les voies rapides ont été qualifiées par une 231C60-saucisson traquant une rame Roco bonne rouleuse: je ne suis pas sûr qu'un TGV puisse la suivre.
Des éclisses furent à reprendre, des dévers s'imposèrent, des aiguilles durent se déplacer.
Les voies messageries restent à qualifier: la 150-Fleischmann traquant 4m de ouagons les voit se coucher en courbes au niveau des aiguilles.
Cela s'est construit .. doucement .. en vingt ans: 2000-2020 (une époque que les moins de 40 n'ont pas connu).
Justement ... depuis cette époque, un feeder alimentation fait le tour du plateau (circulant dans un IPN) alors que le second IPN porte un câble 56 paires (histoire de séparer courants faibles / courants forts).
A cette époque ... l'exploitation était délibérément orientée 'analogique': la commande des motrices s'effectuant par commutateurs 16 crans (facile: un plot par Volt) en lien direct du transfo (16V / 1KW).
Dans les années 90s j'avais bien expérimenté un pilotage des locos en PWM avec asservissement par détection de la fem moteur: trop lié aux spécificités moteur, hélas.
Point de fusibles: ce sont des bobines de relais faisant fonction de vibreur qui se chargent de limiter le courant.
Seule la commande d'appareils de voies, des dételeurs, des éclairages avait été prévue en multiplexage.
2020 20 ans après ....
Une commande numérique des locos faciliterait grandement l'exploitation d'autant plus que certains décodeurs ont été ramenés à la dimension d'un timbre poste pour un coût à peine supérieur à 10€ (décodeurs LAIS possible ? en en commandant 200 d'un coup ??)
mais elle aurait à gérer gérer simultanément une quinzaine de motrices parmi 200. Glupss.
=> Voilà comment j'ai connu votre site.
Si l'électronique m'est familière (Radioamateur, Pro dans la transmission Radio) la programmation me rebute (= nécessaire apprentissage) mais après tout cela assouplira le cortex cérébral avant de devenir vieux-con.
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Bienvenue parmi nous.
Voila un beau défi à relever. Toutes les briques existent à Locoduino. Le plus dur est de choisir ce qui convient le mieux à son projet.
Pas nécessaire de maitriser totalement la programmation objet (certains se reconnaitront), le tout est d'adapter à son besoin.
Mais la tentation est grande de se lancer de but en blanc dans LA solution de ses rêves (on l'a tous fait) et qu'elle reste dans les tiroirs.
Donc expérimentations successives et progression pas à pas.
A noter que la numérisation des moteurs trois pôles n'est pas gagnée d'avance. A contrario des moteurs Roco ...
Et moi j'aime bien les décodeurs LAISDCC.
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Tout à fait .. ne pas précipiter: à l'état actuel rien n'a été commis.
Tout le réseau (peut être 150m de voie) est alimenté par une seule tension cc: aucun section de coupure.
Pour essais, la circulation en sens inverse fut obtenue en inversant l'alimentation des moteurs.
La question actuelle (que je vais chercher à poser au bon endroit) serait de connaitre le Nbre de locos prises en charge simultanément par une centrale.
Pas tellement le Nbre Max mais le Nbre compatible avec une exploitation fluide càd en tenant compte des temps de transmission: ce serait dommage qu'une loco mette 5 ou 10s à réagir.
La présence de 4 voies cachées en tiroirs FIFO charge cette centrale.
Eventuellement, il serait possible de distribuer sur deux centrales identiques la paire de circuits 'rapides' & la paire de circuit 'fret'.
Parmi les 'bonnes' surprises, j'ai vu qu'il est devenu possible d'automatiser les démarrages/arrêts progressifs, les fonctionnements en navette.
Le réseau est essentiellement fait pour "jouer" => les voies occupent beaucoup d'espace ... au point que, pour l'économiser, la grande gare (Jouef) avec verrière à été sciée en deux (dans sa largeur!) .. plus tard le mur peint en perspective la complétera.
J'ai essayé de créer un tri gravitaire ... même en trichant sur la bosse (loco crémaillère), mais tous les essais ont été désastreux.
Moteur 3 pôles:
L'inertie du rotor devrait influer ?: un 3 pôles annulaire Fleischmann se comporterait-il mieux que le tournebroche Jouef ?
Le tournebroche est facilement remplacé par un petit moteur de vibreur (ancien téléphone par exemple) .. fut un temps cela se vendait en lot de 10.
Décodeurs LAIS:
Je ne les connais que par une recherche de 'coût' et la lecture de leur manuel d'utilisation.
"Aimer bien" est rassrant merci.
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Moteur 3 poles Fleischmann avec flasques isolants : je pense que la commutation sur un collecteur un peu rustique crée des pointes de courant qui sont détectées comme des courts-circuits. Je ne suis pas encore parvenu à obtenir un fonctionnement fluide (qui pourtant m'a été dit possible en réglant les CV - suppression de l'EMF ?) J'obtiens des démarrages corrects suivis d'arrêts (tous décodeurs) et de redémarrage, donc encore du boulot.
Et il y a tellement d'autres sujets passionnants.
La mode semble être à maximiser la tension DCC : attention LAISDCC recommande de ne pas dépasser 15V. (mais je n'en pas encore grillé)
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Bonjour, quelques remarques personnelles, il y aura d'autres avis.
Un parc ancien (150 motrices) le coût semble imposer LaisDcc (achat -en cours- de 4 décodeurs en vu d'essais ... Fleischmann par ex.).
Vous pouvez envisager Railcom pour un nombre réduit de vos locos.
Commencez par numériser une ROCO pour vous faire la main.
Et ayez un LENZ sous la main comme référence.
Voyez sur aliexpress, le constructeur propose une vente en gros, mais vu la difficulté à numériser les anciennes locos, restez prudent quant au nombre acheté. Et je n'ai pas encore vu de contrefaçons (peu de chance d'en voir sur un marché aussi limité, c'est pas du Vuitton).
0rientation: mixte de commercial/personnel
* produit commercial supportant un maximum de 32 manettes régulatrices ... chacune pouvant gérer deux décodeurs
Les solutions DIY font mieux et les 32 manettes ne vous couteront pas cher.
* protection vis à vis des CC par fusibles résétables .. peut être un par canton
Dommage de ne pas utiliser les possibilités de protection électronique décrites dans ces colonnes. Par ailleurs ce type de protection étant lent, elles n'interviennent qu'après la protection électronique, donc jamais.
Moteur 3 pôles FHN (Fleischmann):
L'étincelage ...
Le décodeur supprime tout parasite puisqu'il alimente le moteur directement à ses bornes ... Reste le rayonnement du DCC.
La mode semble être à maximiser la tension DCC
Est-ce une mode ?
Un moteur CC ne doit son couple-moteur qu'à sa tension d'alimentation ...
A mon sens le couple est donné par le courant, et c'est sur cela que joue la compensation de charge des décodeurs DCC. Et à mon avis la tension ne limite que la vitesse maximale des locos. Ce qui reste pertinent pour un utilisateur de circuit voiture moins pour un amateur ferroviaire qui n'aurait pas de TGV.
Le DCC a deux fils ... potentiel de ce point froid
Revoir le câblage d'un décodeur.
Attention danger : mes Fleischmann ont le moteur lié électriquement au châssis. La sortie moteur d'un décodeur DCC doit impérativement être isolée du signal DCC (la voie) sous peine d'être immédiatement grillé. D'où l'intérêt des flasques isolées ou de remplacer le canon non isolé.
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Bonjour Corail34 (de Montpelier ?)
Vous semblez "toucher votre bille", sauf peut-être en logiciel. D'où provient votre compétence ? (nous sommes toujours dans la rubrique "Présentez-vous").
Elle peut sans doute intéresser la communauté, qui, en échange, pourrait vous aider coté logiciel, non pas pour écrire vos programmes, mais pour vous orienter dans tout ce qui existe.
Notamment DCCpp ou la centrale wifi ESP32.
Il faudra alors rejoindre la rubrique "Vos projets".
Cordialement
Dominique
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Point froid:
De base, un décodeur de locomotive reçoit le DCC par les rails (via 2 fils), redresse ce courant haché pour en faire du continu puis alimente le moteur par un pont en H (via autres 2 fils). Tout contact entre ces fils grille le pont en H ou le redresseur en tête. Je ne vois pas de point froid dans ce schéma.
Bon courage pour la suite.
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Je vous souhaite bonne chance et bon courage pour la réalisation de votre projet qui est très intéressant.
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Que disent les normes MOROP, NEM et NMRA ?