@ Pierre,
Dans ton post #411 du 05/05/24, tu soulèves l'intéressant problème du garage franc.
J'avoue qu'à la SNCF, je ne sais pas comment c'est géré électriquement.
La seule chose visible, c'est une marque blanche au sol (une traverse peinte en blanc, un bloc béton peint en blanc, …). Avec du personnel sur le terrain, c'est jouable. On voit si on dépasse ou pas.
Mais nos petits trains n'ont pas de personnel au sol…
Je propose donc de faire la coupure plus loin, suivant le schéma :
Les véhicules dessinés sont à bogie car c'est ceux-là qui "dépassent" le plus.
J'entends par "dépassement" la distance entre le bogie côté tampon et le bout du tampon. En gros, 3 cm, à vue de nez.
Donc, on ne fait pas la coupure à l'extrémité de l'aiguille, mais 3 cm plus loin.
Ainsi, si le véhicule avance un peu, il se trouve électriquement sur la zone de l'aiguille et empêche la création d'un itinéraire sur l'autre voie ou empêchant la destruction de l'itinéraire si on ne va pas assez loin sur la zone hors aiguille.
Jusque-là, c'était évident.
Mais on ne peut pas raisonner ainsi si plusieurs aiguilles se suivent.
La dernière zone d'un itinéraire est à la fois occupée électriquement et occupée par l'itinéraire.
Lorsque le train avance, elle devient à la fois inoccupée électriquement et disparait de la liste des zones de l'itinéraire.
Ce que je propose, c'est d'agir en 2 temps :
La zone devient inoccupée électriquement, tout en restant occupée par l'itinéraire.
Elle ne quittera la liste des zones de l'itinéraire que quand on aura 2 zones d'appareils de voie consécutives inoccupées électriquement.
On a ainsi un décalage d'une aiguille entre l'occupation électrique et l'occupation par un itinéraire. Comme l'occupation par un itinéraire bloque la création d'un autre itinéraire utilisant cette aiguille, on a bien une distance supérieure à 3 cm tout le temps, même si on perd un wagon.
Denis