J’interprète la proposition de Laurent comme étant
une solution parmi d’autres pour l’identification de locomotives sur des sections du réseau (canton).
Pour fonctionner, il faut tout d’abord générer le CUTOUT, soit de manière logicielle (modification des trames DCC dans DCC++ par exemple) soit avec une carte moteur (booster) qui génère elle-même le CUTOUT. Pour cette dernière hypothèse, Laurent dit avoir réalisé la carte qui va bien (en se basant sur la carte publiée par PACO et dont il donne le lien). Donc de ce côté-là, tout semble donc réuni pour que ça fonctionne.
Côté rétro signalisation, il s’agit d’une carte que PACO appelle RailComDisplay et que Laurent se propose de réaliser et que lui appelle Small Detecteur RAILCOM.
Je dirais qu’il s’agit donc d’un détecteur comme un autre sauf que bien sûr, il s’agit non pas d’un signal binaire mais, si j’ai bien suivi, d’un signal codé sur 8 bits.
2) quelles fonctions embarque cette carte sachant qu’il y en 3 pour Railcom (détection de présence, booster pour le cutout et réception des messages).
Dès lors, dans le concept de satellite par exemple, on peut très bien imaginer que ce message « remonte » par le bus CAN exactement comme cela devrait se produire s’il s’agit d’un message reçu d’un capteur RFID.
Cette carte peut remplacer un capteur par consommation car elle détecte la présence sur tout le canton (alors que le RFID dans un rôle de capteur est un capteur ponctuel).
4) est-ce que cette carte DOIT s’interfacer avec une centrale du commerce, des logiciels de gestion du commerce et des décodeurs de loco compatibles Railcom dont tout le monde n’est pas equipé ? (et combien de modélistes le sont vraiment ?) Auquel cas la petite économie réalisée sur la carte est très largement détruite par les coûts des autres équipements.
Ceci n’est pas le problème ici, c’est à chacun de « gérer » le message transmis par RailComDisplay. Pour nous, dans le concept de satellite, on se retrouvera avec une problématique de codage de message tout à fait similaire à ce qu’elle va être pour le RFID.
Je ne crois pas que « penser Satellite » veille dire système de détection unique ou identification unique !
Tout comme la détection ponctuelle peut être assurée avec des capteurs à effet Hall, des ISL ou de IR…, l’identification doit pouvoir être possible avec plusieurs systèmes. A charge du détecteur de coder son message au format que nous avons défini. J’ai moi-même dit que j’avais testé l’identification par lecture de codes barres sous les locos. Il est également intéressant de pouvoir si on le souhaite utiliser cette technique, non ?
des décodeurs de loco compatibles Railcom dont tout le monde n’est pas equipé ? (et combien de modélistes le sont vraiment ?) Auquel cas la petite économie réalisée sur la carte est très largement détruite par les coûts des autres équipements.
Je répète, une technique n'est pas exclusive d'une autre, à chacun de choisir et probablement de mixer les deux (s'il le souhaite et s'il le peut) selon ses besoins et chaque cas particulier rencontré sur son réseau. Moi j'ai 60 à 70 % de mes locos qui sont compatibles Railcom dont je n'ai aucun surcout de ce côté là ! Mais inévitablement, autant le RFID est probablement universel, autant Railcom ne l'est pas.
Si Laurent se propose de réaliser un booster qui génère le CUTOUT et une carte de détection qui puisse envoyer sur le bus CAN un message respectant un codage spécifique aux satellites, pourquoi ne pas le laisser faire